Souvenirs de Libertins - Jean Coste

Souvenirs de Libertins

By Jean Coste

  • Release Date: 2016-01-13
  • Genre: Biographies & Memoirs

Description

7 récits authentiques de libertins – écrits de la main même des aventuriers – parmi les plus beaux des 17e et 18e siècles, choisis et adaptés avec soin pour vous. L’époque bénie des libertins comme si vous y étiez !
Pour le temps d’une lecture, vous êtes un libertin ou une libertine de la belle époque : au hasard d’une promenade ou d’un après-dîner vous rencontrez l’amour de votre vie, vous recevez des lettres d’un mystérieux inconnu, vous rendez visite à une courtisane, vous espionnez votre amant, vous fuyez avec une comtesse sur une gondole à Venise, vous surprenez les histoires intimes du grand monde...
Les récits :
Escapade de jeunesse 1721, Marquis d’Argens
L’Abbé libertin 1699-1715, Abbé Delaunay 
Une Divine Comtesse à Venise 1746, Jacques Casanova  
L’Amour et ses petits malheurs 1660-1667, Marquise de Courcelles    
Indiscrétions d’une femme de chambre 1745-1764,Madame du Hausset    
L’Étourdi de Versailles 1777-1782, Comte Alexandre de Tilly
Les Légèretés de Marie-Antoinette 1770-1793, Reine Marie-Antoinette et contemporains  
Extraits :
« “Tout est corrompu à la cour, du plus grand au plus petit” disais-je un jour à Madame de Pompadour qui me parlait de quelques faits que je savais déjà. “Je t’en dirais bien d’autres me répondit-elle, mais la petite chambre où tu te tiens souvent t’en apprend assez.” C’était un petit réduit près de la chambre de Madame d’où l’on entendait tout ce qui se disait. » Les Indiscrétions d’une femme de chambre, Mme du Hausset 1745 à 1764
« Les théâtres étaient ouverts et je me promenais masqué, quand j’aperçus une figure de femme enveloppée dans le capuchon de son mantelet, sortant du coche.  La voyant seule, observant sa démarche incertaine, je me sens poussé vers elle comme par une puissance occulte.  Je m’approche et je lui offre mes services... » Une Divine Comtesse à Venise, Jacques Casanova, 1746
« L’évêque trouva qu’un petit recoin serait fort agréable pour y servir le dîner, mais le curé lui dit que le lieu n’était pas assez propre, que son jardinier y rangeait ses outils et c’est ce dernier qui en avait la clé.  Mais, par malheur, la clé se trouvait sur la porte, et l’évêque qui était assez vigoureux, ne trouva qu’une faible résistance et l’enfonça.  Le spectacle qui s’offrit à lui l’étonna. Il vit une jeune fille très échauffée, très honteuse, un lit de sangle et peu d’autres meubles. “Oh ! oh ! dit le prélat, monsieur le curé, est-ce là le matériel de votre jardinier ?”  » L’Abbé libertin, Abbé Delaunay 1714

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