"Du rêve au cauchemar il n'y a qu'un pas, et parfois on se réveille du mauvais pied..."
C'est exactement comme ça que se sent Maya tous les matins depuis l'accident de son père. La jeune fille, à qui on ne dit rien sous prétexte qu'elle est trop jeune, n'y comprend rien : son père a toujours prétendu qu'elle était la prunelle de ses yeux, alors pourquoi refuse-t-il de les rouvrir ?
Dans ces moments difficiles, Maya sait qu'elle peut compter sur ses copains, même si, chez eux, ce n'est pas toujours tout rose non plus et que leurs foyers sont plus des châteaux de cartes que de vraies forteresses : la maman d'Erwan a de plus en plus de mal à préserver l'innocence de son fils. Le père de Bounégueux doit trouver "un vrai travail" pour ne pas perdre sa femme. Quant au père de Medi, après le vide, c'est l'absence qu'il choisit en quittant le domicile familial. Chez Jeanne, les choses semblent plus apaisées, et la mère de cette dernière adopte même un comportement inédit : elle n'insulte plus les étrangers, comme si son monde en noir et blanc se teintait de couleurs...
Heureusement qu'il y a le collège pour souffler, rire, se rappeler qu'on est encore des enfants.
« Un roman choral autour de thématiques très ancrées dans la vie quotidienne des jeunes » La revue des livres pour enfants